BARBEY D'AUREVILLY (Jules).
Les Diaboliques. Compositions et gravure originale de Lobel-Riche.
Paris, A. Romagnol, 1910.
In-4, maroquin lilas orné sur les plats en passant par le dos, en tête et en pied, d'une guirlande à l'aspect tressé mosaïquée en maroquin rouge et noir, constellée de pastilles poussées or; au centre du premier plat, grand médaillon circulaire mosaïqué en maroquin crème orné d'un décor poussé à froid et au palladium, représentant une scène hallucinatoire avec deux mains versant dans une bague le contenu d'une fiole (mosaïquée en maroquin vert) d'où s'échappent des volutes de fumée à travers lesquelles apparaissent le visage d'une femme et une tête de mort; au centre du second plat, deux bras tendus mosaïqués en maroquin crème tiennent un cœur ensanglanté mosaïqué en maroquin rouge; dos sans nerfs orné du nom de l'auteur en capitales poussées or et du titre de l'ouvrage en larges capitales mosaïquées en maroquin rouge et or soulignées de filets à froid; doublures de maroquin crème ornées d'un large encadrement dans le style Art déco, composé de filets droits dorés horizontaux et verticaux et de jeux de larges listels ondulant mosaïqués en maroquin lilas, gardes de soie moirée violette, doubles gardes de papier mordoré, tranches dorées sur brochure, couverture imprimée. Chemise, étui (Franz).
Belle édition de ce chef-d'œuvre illustrée par Lobel-Riche de 48 eaux-fortes dont 21 hors-texte (dont un portrait frontispice de l'auteur), 20 en-têtes et 7 culs-de-lampe).
Tirage limité à 300 exemplaires numérotés.
Un des 120 exemplaires sur japon ou vélin, celui-ci sur vélin, accompagnés d'une triple suite de toutes les illustrations dont une avec remarques en couleurs, une avec remarques en noir et une avant la lettre pour les hors-texte et avec la lettre pour les en-têtes et culs-de-lampe.
Exemplaire enrichi de 5 gravures inutilisées dont 3 hors-texte (une en trois états et une en deux états) et 2 en-têtes.
Belle reliure de Franz, relieur d'origine alsacienne, qui a fondé son propre atelier 80 boulevard Malesherbes à Paris en 1872, et dont les premiers clients furent Edmond About et Francisque Sarcey qui l'aidèrent de leurs commandes et de leurs relations. En 1902, il transféra son atelier 28 rue Ampère où il travailla jusqu'à son décès en 1938.